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15 septembre 2016 4 15 /09 /septembre /2016 20:13

Rando du vendredi 9 septembre 2016_ Env. 12,5 km, dénivelée 700m

Participants : MJ - CM - FC - JMD - SP - SS - HP

Pour cette 15 édition de la rando de fin d'après midi de septembre nous partons de Natzwiller.

Par le triangle jaune nous arrivons rapidement à la cascade de la Serva.

Par le triangle jaune nous arrivons rapidement à la cascade de la Serva.

Natzwiller-Cascade de la Serva- Le champ du feu- Col de la Perheux - Mont St-Jean
Natzwiller-Cascade de la Serva- Le champ du feu- Col de la Perheux - Mont St-Jean
Au champs du feu.

Au champs du feu.

Puis par le GR nous passons prêt du Haut des Monts le Frenat et atteignons le col de la Perheux.

Puis par le GR nous passons prêt du Haut des Monts le Frenat et atteignons le col de la Perheux.

Le Donon au loin.

Le Donon au loin.

Le col de la Perheux ce soir c'est encore plus beau que je ne l'espérais. On a quand même beaucoup de chance.
Le col de la Perheux ce soir c'est encore plus beau que je ne l'espérais. On a quand même beaucoup de chance.
Le col de la Perheux ce soir c'est encore plus beau que je ne l'espérais. On a quand même beaucoup de chance.

Le col de la Perheux ce soir c'est encore plus beau que je ne l'espérais. On a quand même beaucoup de chance.

Les randonneux du soir.

Les randonneux du soir.

Le Mont Saint-Jean sera notre salle à manger ce soir.
Le Mont Saint-Jean sera notre salle à manger ce soir.
Le Mont Saint-Jean sera notre salle à manger ce soir.
Le Mont Saint-Jean sera notre salle à manger ce soir.

Le Mont Saint-Jean sera notre salle à manger ce soir.

Retour par le cercle jaune en passant sous la Schleiffe puis par le Bouche-Pré et la Merchahon.
Retour par le cercle jaune en passant sous la Schleiffe puis par le Bouche-Pré et la Merchahon.

Retour par le cercle jaune en passant sous la Schleiffe puis par le Bouche-Pré et la Merchahon.

Natzwiller-Cascade de la Serva- Le champ du feu- Col de la Perheux - Mont St-Jean

Enfin la grotte du déserteur. Cette dernière ne figurait pas sur ma carte IGN mais en jetant un œil sur géoportail cette après midi elle était indiquée. Mais ici pas de détail sur le déserteur en question.

Enfin c'est la belle descente finale sur notre point de départ.

La quinzième édition est un grand cru grâce à la beauté des paysages autour du col de la Perheux. Merci aux participants pour leur agréable compagnie.

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commentaires

J
La légende de la grotte<br /> Si vous vous aventurez du côté de Neuviller-la-Roche, vous entendrez évidemment parler de la vieille tradition des "Brontlets". C'est le Jeudi de l'Ascension que les villageois marquent leur fidélité à cette ancienne coutume et on peut suivre leur étrange périple. Les voici qui se mettent à grimper sur les hauteurs entourant le pittoresque village.<br /> <br /> Ils vont ainsi se rassembler sur deux lieux-dits, les Grands Rains et la Schliefe. En cours de chemin, ils auront amassé du bois mort, le plus possible, pour préparer un grand feu et obtenir des braises en masse. Lorsque les braises ne font plus que rougeoyer, on place des pommes de terre sous les cendres. Dès que les "pommes de terre en robe des champs" sont cuites, on les sort des cendres, on les fouette avec des branches pour ôter les cendres qui s'accrochent. Puis, en famille, tout le village va déjeuner de ses brontlets, pardon, ses pommes de terre accompagnées du fromage blanc qu'on nomme ici "Maldet". Puis on boira, l'un ou l'autre des participants ayant emporté son tonneau de bière, percé de son "enchâte", le robinet de tirage. Enfin, au son des accordéons, on se fait plaisir en dansant sous les rayons du soleil printanier.<br /> <br /> C'est aussi à cette occasion qu'on se raconte les légendes du pays et où l'on aura conté, pour la première fois, l'histoire de la Grotte du Déserteur !<br /> <br /> Notre saga se joue dans une brave famille de cultivateurs de la Haute-Goutte, fière d'avoir une fille si belle, si travailleuse, la Louise ! Douce, charmante, elle fait la joie de ses parents. Comme elle est enfant unique, la famille a pris également sous son toit le petit Jean, un garçon aimable, toujours prêt à rendre service. Louise et Jean ont ainsi passé leur enfance à jouer et travailler ensemble et, si au cours de la journée, chacun vaquait à ses occupations, ils se retrouvaient le soir à la "lourée". C'est ainsi qu'une profonde amitié se noua entre eux.<br /> <br /> Puis vint le temps du service militaire. À l'époque, nous sommes en 1809, sous l'empire napoléonien, les conscrits tiraient encore au sort leur enrôlement forcé dans l'armée. Chacun espérait évidemment échapper au service militaire en tirant un bon numéro d'exemption. Mais pour Jean, le sort décidé de l'envoyer aux armées. Il quitta le pays et se retrouva en garnison à Strasbourg. C'est alors qu'apparut à la Haute-Goutte le Lambert, fils d'un riche personnage du pays et beau parleur ! Il était tombé amoureux de Louise et avait décidé de l'épouser. Seulement, Louise, elle, aimait son Jean et elle resta insensible aux avances de Lambert, ce fieffé coquin qui, un jour, annonça à la belle que Jean venait d'être blessé, mutilé, qu'il fallait par conséquent oublier cette estropié !<br /> <br /> Louise ne pouvait croire en un tel malheur ; elle demanda à un ami d'aller jusqu'à Strasbourg pour connaître la vérité et faire revenir Jean, ne serait-ce que pour une heure. Effectivement, cet ami ramena Jean, démontrant l'odieuse machination de Lambert qui avait inventé son histoire de toutes pièces. Lambert fut évidemment chassé de la Haute-Goutte et Jean s'en retourna à Strasbourg. Hélas ! Sur la route, il fut attaqué par des coquins embauchés par Lambert qui laissèrent le malheureux pour mort. Finalement, un passant découvrit le blessé plus de deux jours après. On amena le malheureux dans une grotte proche pour le soigner, car désormais Jean était pointé comme déserteur, considéré comme un hors-la-loi, et il fallait que la cachette de Jean restât secrète. La santé lui revint progressivement et, comme il avait pris l'habitude, le soir venu, de se rendre jusqu'à la maison de Louise pour se réchauffer, il fur découvert, ramené à Strasbourg et jeté en prison.<br /> <br /> Louise chercha alors du secours pour plaider l'innocence de son bien-aimé. Le pasteur Oberlin, qui à l'époque se dévouait dans tout le Ban-de-la-Roche, conseilla à la jeune files de se rendre à Strasbourg et de se jeter aux pieds de la fiancée de l'empereur, la princesse Marie-Louise d'Autriche. Justement, la princesse qui devait être mariée à Paris, était en route et passerait par Strasbourg où était prévue une grande cérémonie d'accueil. le miracle se produisit. Louise se jeta aux pieds de la princesse qui fut émue de ce grand désespoir et prit la défense de Jean. Toute l'affaire fut reconsidérée et Jean, reconnu innocent, fut libéré.'est ainsi que Louise put épouser son Jean et qu'ils vécurent heureux à la Haute-Goutte. Quant à Lambert, il disparut du pays et nul ne sais ce qu'il est advenu de lui !<br /> <br /> <br /> Source : Histoires extraordinaires et lieux mystérieux<br /> d'Alsace, GUY TRENDEL (ISBN : 978-2884-19228-6)
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